Mots-clés : égalité professionnelle, nominations équilibrées, fonction publique, parité, encadrement supérieur

Le rapport des Chiffres clés du dispositif des nominations équilibrées pour 2024 est paru et confirme la progression de la féminisation des emplois d’encadrement supérieur dans la fonction publique.
Fixé à 40 % de primo-nominations féminines, l’objectif légal est à nouveau dépassé en 2024, pour la sixième année consécutive. Sur 1 523 primo-nominations, 675 concernent des femmes, soit 44 % (+1 point).
Cette hausse s’explique notamment par l’élargissement du périmètre du dispositif, prévu par la loi du 19 juillet 2023, qui inclut désormais davantage d’emplois de direction de l’État, notamment dans les ministères de l’Éducation nationale, de l’Économie et de la Transition écologique.

Détail par versant :

• État : 43 % de femmes parmi les primo-nominations ;
• Territoriale : 48 % ;
• Hospitalière : 45 %.

Ces résultats traduisent un effort soutenu des employeurs publics pour atteindre la parité, appuyé par le dispositif de contribution financière (90 000 € par unité manquante).

Est-ce suffisant ? Les défis à venir

Si la dynamique est bien engagée, peut-on parler d’équilibre, et d’équilibre durable ? Beaucoup reste encore à faire : dans les trois versants de la fonction publique, les écarts sont importants, la parité n’est pas atteinte et la parité dans les postes les plus stratégiques encore moins. L’enjeu des prochaines années est aussi de transformer l’égalité de nomination en égalité de carrière.

Source : Chiffres clés du dispositif des nominations équilibrées dans la fonction publique en 2024 – Édition 2025

Retrouvez également, sur le site de la DIESE, les chiffres clés des années précédentes